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- Victime : Isabelle VINCENT
- Faits : 14 juin 1990
- Localisation : Saint-Cyr-en-Val (Loiret)
- Enquête :
Résumé des faits :
Le mercredi 13 juin 1990 à 20 heures, dans le quartier de La Petite Mérie de la commune de Saint-Cyr-en-Var, une amie d’Isabelle Vincent l’appelle pour l’inviter pour venir chez elle afin de réaliser une partie de tarot.
Isabelle a alors 18 ans et a des cheveux noirs frisés.
Le jeudi 14 juin 1990, son corps sans vie est retrouvé dans un champ de blé près d’Orléans, face contre sol.
L’autopsie réalisée à Orléans révèle qu’elle a été violée et tuée. Sa moto est par ailleurs retrouvée devant l’entreprise située à deux kilomètres du lieu de la découverte de son corps, ce qui signifie que la lycéenne serait tombée en panne.
Le lendemain, ses parents reçoivent le courrier anonyme suivant : « Je l’ai tuée et violée et je me suis jeté dans la Loire ».
Le lundi 23 juillet 1990 une jeune femme contacte les gendarmes et explique que son gendre appelé « J.R », présenté comme pervers, serait peut-être à l’origine du crime. Père de deux enfants, fonctionnaire, marié et âgé de 30 ans au moment des faits, cet homme a été admis dans un établissement psychiatrique. Interpellé, il raconte avoir croisé la jeune femme et avoir « dû la tuer », avant de revenir sur ses aveux. Pourtant il était bien présent dans les alentours de la scène de crime ce soir-là. Il est alors inculpé pour viol suivi d’homicide volontaire et incarcéré à la prison d’Orléans.
Après un an de détention, le principal suspect est remis en liberté sous contrôle judiciaire par manque de preuves et en raison de l’état de santé mentale du suspect.
Par une ordonnance rendue le 10 avril 1997, le dernier juge d’instruction en charge des investigations indique que « J.R » est bien l’auteur du viol et du meurtre d’Isabelle. Mais le magistrat ne donne aucun élément de réponse s’agissant du second ADN qui était venu jeter un trouble 5 ans plus tôt.
« J.R », dont il est considéré que son discernement était aboli au moment des faits, est finalement déclaré pénalement irresponsable après plusieurs années d’examens. Il ne sera ainsi jamais renvoyé devant la justice mais interné d’office sous contrôle de l’autorité préfectorale « .