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- Victime : Luciana FASOLIN
- Faits : 31 juillet 1978
- Localisation : Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône)
- Enquête : Prescrit
Résumé des faits :
Le lundi 31 juillet 1978 vers 6h, un agriculteur découvre un corps en contre-bas de la RN 570, à environ 7 km des Saintes-Maries-de-la-Mer.
Le corps est celui d’une jeune femme. Elle restera dans un premier temps non-identifiée dû à l’absence de papiers d’identité.
La victime a été étranglée. Elle est enveloppée nue dans des pièces de tissus et dans son sac de couchage. Le sac de couchage est lui-même dans un matelas de mousse maintenu enroulé par de la ficelle.
A l’intérieur du matelas enroulé, la police retrouve également un morceau de corde d’environ 50cm et une paire de bas en laine bleue. A proximité, une robe bleu clair avec impressions vertes est retrouvée. Les investigations montreront que ni la robe, ni les bas n’appartiennent à la victime.
Le corps présente de potentielles traces de coups au visage. L’autopsie ne permet pas d’établir s’il y a eu agression sexuelle. Le corps devait être à l’endroit de sa découverte depuis une vingtaine d’heures, mais la jeune femme a été tuée ailleurs, où son corps était également resté une dizaine d’heures. Le décès remonterait donc à environ 1h45 du matin le 30 juillet.
Le corps retrouvé est celui de Luciana Fasolin, une jeune touriste suisse de 23 ans, venant de Dietikon (canton de Zürich). Dû à son origine étrangère, le corps ne sera identifié que le 8 septembre. Luciana était partie en France pour ses vacances, elle n’a toutefois pas repris le travail le 10 août comme prévu. Sans nouvelles, ses parents ont déclaré sa disparition le 14 août.
Une communication d’Interpol permettra de relier le corps découvert à la jeune femme disparue.
Le parcours de la jeune femme a pu être retracé dans les jours qui précèdent son meurtre : Luciana Fasolin quitte la Suisse en train le mercredi 19 juillet 1978. Elle rejoint une cinquantaine d’autres jeunes gens de nationalités suisses, belges, norvégiennes et allemandes pour une semaine en canoë sur le Tarn à proximité de Florac.
Le mercredi 26 juillet, elle envoie une carte postale à ses parents depuis Aguessac. Avec 3 autres suisses, elle décide le lendemain, le 27 juillet, de poursuivre son séjour en allant à Palavas-les-Flots.
Elle souhaite toutefois continuer à voir du pays et quitte le groupe avec l’un des garçons. De Palavas-les-Flots, ils rejoignent Carnon à pied le 28 juillet. La randonnée éprouve Luciana et une légère dispute éclate avec son compagnon de voyage. Ils décident alors de prendre le bus pour Montpellier puis le train jusqu’à Nîmes. Après une nuit à Nîmes, il semblerait que le duo dépose leurs sacs à la consigne de la gare puis décide de se quitter et de poursuivre leur séjour chacun de leur côté. Le jeune homme accompagnant Luciana souhaitait rentrer en Suisse après avoir visité la ville alors que Luciana voulait encore découvrir le sud de la France, dont potentiellement Tarascon. Aucun témoin n’a toutefois pu corroborer cette séparation.
Le 29 juillet vers midi, Luciana fait changer des Travellers Chèques pour une valeur de 300 francs au bureau du tourisme. Il s’agit de la dernière trace de la jeune femme.
Les effets personnels de Luciana ne sont pas retrouvés : un sac à dos « Fürst Gattino » en nylon bleu ciel, un appareil photo Konica C 35 (n° 793 327), une montre Fortis n° 4721 à bracelet brun. Elle avait également un T-shirt blanc avec la mention « KSU Auto-Industrie » et un pull avec inscrit au dos « Handballclub Dietikon ».