CONSTANT Marie-Thérèse

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Résumé des faits : 

Le samedi 13 novembre 1982, vers 6h du matin, un CRS regagne son domicile après une nuit de permanence. Il découvre une Simca 1000 stoppée sur une chaussée du lieu-dit Portes Rouges sur la commune de La Roche Noire.

A quelques kilomètres, une paire de bottes et des sous-vêtements sont retrouvés semés dans une gravière, au bord de l’Allier. A plusieurs certaines de mètres plus loin, des vêtements de femme maculés de boue sont trouvés dans un taillis. 

Aux alentours de 8h, une agricultrice alors au volant de son tracteur pour aller nourrir ses bêtes sur le chemin qui mène à Billom, distingue un corps étendu dans le fossé, en lisière de l’un de ses champs, le long de la route départementale 112. Le corps est presque nu et porte seulement une jupe bleue en velours autour des reins.

Il s’agit de Marie-Thérèse Constant, âgée de 22 ans, portant une longue chevelure. Née à Rigaud en 1960, elle est une jeune mariée qui exerce en tant que puéricultrice.

Le samedi 13 novembre 1982, elle quitte son travail à 5h30. A 6h45, réveillé son mari constate l’absence de son épouse qui aurait dû être rentré depuis 45 mn. Inquiet, il part à sa recherche. Ne découvrant pas sa voiture, il signale à la gendarmerie cette disparition.

L’examen corporel du corps permet de constater que la victime s’est débattue énergiquement et, si elle a eu un rapport sexuel, qu’elle n’a pas été violée. Elle révèle également une fracture de l’os hyoïde et un hématome de 5 centimètres de diamètre sur la tempe gauche, dû soit à un coup porté, soit à une blessure consécutive à une chute. La mort par strangulation semble ne faire aucun doute. 

En 1996, le mari de la victime reçoit un appel anonyme qui désigne le coupable du meurtre : Il s’agirait d’un certain « T. ».

Son casier judiciaire porte trace de plusieurs condamnations prononcées entre 1965 et 1982 pour des coups et blessures et tentatives de viol avec violence, notamment strangulation.

A l’automne 1982, T. travaille de nuit à l’Hôtel-Dieu. Le surlendemain du meurtre de Marie-Thérèse Constant, il dépose plainte au commissariat de Clermont-Ferrand, un certificat médical à l’appui. Le résultat, visible, d’une altercation avec son voisin, explique-t-il. Le motif invoqué est totalement futile : une place de stationnement. Le voisin lui-même n’en revient pas et ne reconnaît pas T. dans ce déchaînement de violence soudain.

En janvier 1983, T. quitte la France avec son épouse et ses enfants pour s’installer au Portugal.

En 1998, il est interrogé par les enquêteurs clermontois. En vain, aucun lien ne peut alors être établi entre Marie-Thérèse Constant et T.

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